La mort du syndicaliste enseignant Guy Georges
L’ancien secrétaire secrétaire général du Syndicat national des
instituteurs est mort le 3 février Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Un lutteur, plutôt taiseux, plus militant que tribun. Un caractère bien trempé, assumant les aspects conflictuels de la vie syndicale. Intransigeant sur les principes mais se méfiant des incantations, Guy Georges se posait toujours la question du « possible ». La disparition, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 3 février, à l’âge de 89 ans, de ce grand syndicaliste enseignant rouvre les pages d’une histoire toute récente.
Guy Georges a été le secrétaire général d’un puissant syndicat qui n’existe plus, le Syndicat national des instituteurs (SNI), lui-même pièce maîtresse d’une imposante fédération aujourd’hui disparue, la Fédération de l’éducation nationale (FEN), au temps où les syndicats représentaient une force qu’ils voudraient bien retrouver aujourd’hui.
Né le 22 octobre 1928, fils d’un ouvrier coutelier et d’une ouvrière gantière, Guy Georges fut, à Chaumont (Haute-Marne) élève du cours complémentaire, filière qui, après l’école primaire, accueillait les bons élèves de la 6e à la 3e. En 1944, alors qu’il va sur ses 16 ans, le jeune homme échappe in extremis à une exécution sommaire par les troupes d’Occupation, qui pratiquent des représailles sur les civils après une action de la Résistance.
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