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samedi 30 mars 2019

NECROLOGIE (journal LE MONDE)

La mort du syndicaliste enseignant Guy Georges

L’ancien secrétaire secrétaire général du Syndicat national des instituteurs est mort le 3 février Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Par Luc Cédelle Publié le 14 février 2018 à 11h44 - Mis à jour le 14 février 2018 à 11h44






Guy Georges (au centre), lors d’une manifestation du Syndicat national des instituteurs, en mai 19777, à Paris.
Guy Georges (au centre), lors d’une manifestation du Syndicat national des instituteurs, en mai 19777, à Paris. KEYSTONE-FRANCE
Un lutteur, plutôt taiseux, plus militant que tribun. Un caractère bien trempé, assumant les aspects conflictuels de la vie syndicale. Intransigeant sur les principes mais se méfiant des incantations, Guy Georges se posait toujours la question du « possible ». La disparition, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 3 février, à l’âge de 89 ans, de ce grand syndicaliste enseignant rouvre les pages d’une histoire toute récente.
Guy Georges a été le secrétaire général d’un puissant syndicat qui n’existe plus, le Syndicat national des instituteurs (SNI), lui-même pièce maîtresse d’une imposante fédération aujourd’hui disparue, la Fédération de l’éducation nationale (FEN), au temps où les syndicats représentaient une force qu’ils voudraient bien retrouver aujourd’hui.
Né le 22 octobre 1928, fils d’un ouvrier coutelier et d’une ouvrière gantière, Guy Georges fut, à Chaumont (Haute-Marne) élève du cours complémentaire, filière qui, après l’école primaire, accueillait les bons élèves de la 6e à la 3e. En 1944, alors qu’il va sur ses 16 ans, le jeune homme échappe in extremis à une exécution sommaire par les troupes d’Occupation, qui pratiquent des représailles sur les civils après une action de la Résistance.

Un acteur majeur de l’éducation nationale

En 1945, il entre à l’école normale d’instituteurs. A sa sortie, quatre ans plus tard, repéré par le secrétaire départemental du SNI et futur secrétaire général de la FEN, James Marangé, il est détaché à la fédération des œuvres laïques, où se déploient ses compétences de pédagogue, de sportif et de musicien. En 1951, il épouse Monique Vitteau, institutrice, avec laquelle il aura deux enfants. Le couple est nommé dans le département en double poste rural à Lanques-sur-Rognon (Haute-Marne).

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