Le Sort des Hommes du Village
Les chiffres que vous avez retranscrits sont typiques de l'impact de la guerre sur une petite communauté (287 habitants à l'époque) :
Neuf Prisonniers de Guerre (PG) : Leur captivité était une expérience de cinq ans d'éloignement, souvent dans des conditions difficiles, et ils constituaient une préoccupation constante pour les familles restées au pays.
Deux rentrés sous l'Occupation : Ces retours anticipés (pour raisons de santé ou par la Relève) étaient rares et souvent suivis d'une pression pour obtenir des travailleurs volontaires en Allemagne, ce qui a été un échec pour le régime de Vichy.
Six requis : Le Service du Travail Obligatoire (STO) (instauré en février 1943) a forcé des centaines de milliers de jeunes Français à partir travailler pour l'industrie du Reich, provoquant un fort sentiment d'injustice et poussant certains à la clandestinité et à rejoindre la Résistance.
Ce petit extrait est un témoignage direct et précis des sacrifices faits par les habitants de Lanques-sur-Rognon.
le STO dont cinq partis ; deux réfractaires de Chaumont et Saint-Dizier cachés.
Le village est occupé les 17, 18 et 21 juin 1940. Lanques connaîtra une perquisition générale de ses habitations le 19 avril 1941.
Trois jeunes ont rejoint le maquis de Pincourt : Charles Bruner (engagé au RIC), Raymond Levasseur et Jean Rinder (engagé au RIC, tué le 4 février 1945).
Olivier Ducret et Pierre-René Michel ont servi dans la Compagnie Châtel.
Parmi les FFI nés dans le village, Pierre Chamarande* était FFL.

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